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Paris-Bucarest-Bucarest-Paris : récit d’une coopération

Les ondes hertziennes de Paris informent : Nissan (ex.Renault) lance une voiture à 5000 euros " pour les pays du tiers monde". Elle est fabriquée en Roumanie. Les ondes hertziennes de Bucarest annoncent de même mais " pour les pays de l’Est". Les pays de l’Est seraient-ils, aux yeux de certains occidentaux, un nouveau " tiers monde" ? Cet étiquetage hâtif en dit long sur la méconnaissance dans laquelle nous sommes de la Roumanie où l’on y parle une langue latine.

Point de départ : une coïncidence qui se transformera vite en rencontre. Coïncidence entre une intention depuis Paris et le nom d’une personne à Bucarest. C’est ainsi que la coopération entre l’Université d’Architecture et d’Urbanisme " Ion Mincu" de Bucarest et l’École d’Architecture de Paris-la-Villette a commencé. Les contacts par courrier électronique, puis à Bucarest même ont fait le reste. De part et d’autre une ouverture, un enthousiasme même. L’intention devient projet. Les outils administratifs existent. Une convention Socrates/Erasmus est signée pour quatre années (2002-2006) et le travail commence.

La première année, il s’agit de découvrir un pays, une ville, un lieu de formation à l’architecture. Les conférences se passent à Bucarest et un dialogue s’amorce permettant d’appréhender les domaines d’études, les intérêts, les complémentarités possibles. Le volet " Socrates" de mobilité enseignante est assuré. Pour le volet " Erasmus", les étudiants de Bucarest sauront saisir la possibilité qui leur est offerte pour aller suivre un ou deux semestres d’études à Paris. Mais les étudiants de Paris, iront-ils enrichir leur formation par un ou deux semestres d’études à Bucarest ?

Bucarest, ville des contrastes ; ville des possibles, masquée derrière ses façades sombres et ses vitres closes. Bucarest la mystérieuse, l’insaisissable, d’une richesse, d’un potentiel inouï. Le Petit Paris ? Terre d’Orient, Turquie de l’Europe des géographes et voyageurs du XIXe, saisissant la révolution de 1848 pour retourner son regard jusqu’aux extrêmes de l’Occident, après en avoir adopté la langue, celle de Molière, dans les milieux les plus cultivés tout au moins. Nous sommes de là-bas regardés et ce regard nous réveille. Il réincorpore en nous l’ombre de notre histoire et l’éclaire autrement, dans ce qu’elle a pu faire naître d’espérance, d’ouverture, de liberté, d’élégance aussi. Extraction singulière de ce qui a sombré dans la rigidité et l’hypocrisie mal dissimulée des distinctions sociales. Avec cette histoire, nous pouvons aujourd’hui prendre de la distance, réouvrir un possible où la noblesse de cœur retrouve une place aux antipodes de celle détournée par l’argent et la confiscation du pouvoir. Plus près d’aujourd’hui, ce regard invite aussi à reconsidérer une pensée urbaine et territoriale érigée en système et dont l’outil premier fut et est encore la planification ou " systématisation" selon l’expression roumaine. Les désastres qu’elle a produits dans sa version la plus radicale stimule, là encore, pour repenser les modes de transformations de la ville, ceux où le projet urbain pourrait non plus suivre le pré-pensé d’un programme planifié, mais, échappant aux généralisations, emprunter le chemin singulier des lieux et pas à pas recomposer l’articulation fondatrice d’une ville entre domaine public et domaine privé. Le tout nationalisé est aussi préjudiciable à la vie, à la ville que le tout privatisé.

Bucarest, dans ce qu’elle donne à voir aujourd’hui, juxtaposant des modes de formation sans commune mesure avec ceux des villes occidentales de l’Europe, offre la généreuse promesse d’un renouvellement des questions urbaines. Promesse dont le devenir est imprévisible dès lors qu’il dépend de la volonté politique des gouvernants du pays et des édiles de la ville mais aussi des possibilités des professionnels architectes et urbanistes à orienter, dans un sens soutenable pour la ville, les actuels projets des investisseurs privés (souvent étrangers) à l’assaut des bons emplacements.

Alors, comment éveiller l’intérêt des étudiants en architecture pour la capitale d’un pays dont la connaissance, filtrée par les médias, est réduite aux enfants abandonnés, aux réseaux de voleurs pistés par la police française, à sa dénomination hâtive de " tiers monde"? Comment ? En y allant, tout simplement. En y allant les yeux ouverts flâner, se laisser surprendre, découvrir. En y allant, mais pas n’importe comment. Une préparation au voyage est nécessaire. Deux enseignantes de Bucarest sont venues à l’École d’Architecture de Paris - La- Villette en mars 2004. Les conférences d’Ana Maria Zahariade, professeur et coordinatrice de la chaire " Théorie & Histoire de l’Architecture et Restauration du Patrimoine" ont porté sur les étapes de la formation du pays en général et de Bucarest en particulier ; les interventions de Celia Ghyka, enseignante, ont porté sur un projet en cours de réalisation, commandité par la Municipalité, sur le mobilier urbain, mais ouvrant une réflexion sur le domaine public de cette ville. Quelques films disponibles à la vidéothèque d’UP6 ont aussi permis de visualiser et d’engager une discussion sur les transformations radicales de la ville réalisées sous l’égide de Ceausescu.

A Bucarest, le 18 avril 2004, avec Celia Ghyka et les étudiants participant au voyage, nous avons accueilli Jacques Boulet, professeur à l’École d’Architecture de Paris-La-Villette et le groupe de vingt étudiants de cette même école. Un cahier d’études conséquent leur a été remis dès leur arrivée. Avec l’aval sans restriction du Recteur et les facilités offertes par l’Université d’Architecture et d’Urbanisme " Ion Mincu", des parcours choisis commentés par des enseignants de Bucarest, et des conférences le soir nous ont introduits à la complexité de la formation de la ville. Hébergés chez des étudiants en architecture de Bucarest, les étudiants de Paris ont aussi appréhendé la ville en partageant le quotidien de ceux qui l’habitent, en découvrant avec eux d’autres lieux. De leurs flâneries démultipliées, ils ont gardé une trace en présentant un travail réalisé par équipe mixte d’étudiants de Paris et de Bucarest. Une publication fera état de leurs travaux. Sur un ton plus personnel, quelques-uns ont transmis les lignes publiées ci-après.

Ce voyage est une étape dans le développement de la coopération franco-roumaine. Il a permis d’élargir l’équipe d’enseignants susceptible d’y prendre part, tant à Paris qu’à Bucarest, et il a plus que satisfait les attentes puisque deux étudiantes souhaitent y retourner pour préparer leur diplôme, sans parler des amitiés qui ont pu se créer de part et d’autre.

Cet acquis permet aujourd’hui d’envisager sérieusement la suite. L’année prochaine, un groupe d’étudiants de Bucarest sera accueilli à Paris pour un voyage d’études. Il précèdera un workshop en Roumanie dans le courant de l’été 2005 qui devrait associer quatre pays d’Europe ainsi que l’École d’Architecture du paysage de Montréal. La réalisation de ces projets confortera la mise en place d’un cursus commun de formation susceptible de prendre place dans le cadre de la réforme en cours de l’enseignement de l’architecture. Un premier défrichage a été rendu possible par ces deux années de coopération. Il oriente déjà les projets futurs dans un esprit de réciprocité, d’échanges et d’ouverture grâce auquel le renouvellement des questions urbaines et des conceptions du projet urbain, architectural et de paysage promises pourront s’élaborer, se formuler, s’expérimenter. C’est tout au moins le souhait des enseignants de Paris et de Bucarest. Que chacun d’eux soit ici remercié[1] ainsi que Danielle Hugues, responsable des relations internationales de l’École d’Architecture de Paris-La-Villette sans qui rien de tout cela n’aurait été possible et le professeur Emil Barbu Popescu, recteur de l’Université d’Architecture et d’Urbanisme " Ion Mincu".

Catherine Franceschi, mai 2004

Enseignante et coordinatrice du projet de coopération pour l’École d’Architecture de Paris-la-Villette.

Points de vue des étudiants

" Étrange ce retour à Paris, devant les proches en attente de récit. Les mots ne pouvaient s’assembler en un air connu pour parler de Bucarest.

Écarter en avant-propos, les idées reçues. " Pas de morsure de chien, ai échappé aux pickpockets, ai vu autre chose que des boulevards de Ceausescu."

Beaucoup d’autres choses justement, accumulées devant mes yeux selon un ordre se dérobant à mes recettes d’analyse. Pas stable ce sol entre Orient et Occident. Difficiles à " capturer" ces Roumains, protégés derrière une somme de dedans/dehors, dehors/dedans ; grilles, portes, portes-fenêtres, bow-windows, vérandas. Approche sophistiquée.

On dit toujours des villes qu’elles sont multiples : Bucarest est multiple à la puissance dix. Nos hôtes roumains ont parfois semblé le déplorer : " pas assez systématique notre ville". Moi, j’ai été, peut-être naïvement, enthousiasmée. Quel énorme potentiel, cette ultra dense superposition des âges de la ville renouvelant sa composition dans chacune de ses parties. J’ai rêvé, en me promenant, d’interventions exubérantes. Il m’a semblé que Bucarest dans sa forme urbaine actuelle, était ouverte à des tentatives. Je me suis beaucoup demandée où étaient les artistes, s’ils avaient fui la ville.

Nous avons été chaleureusement épaulés dans notre exploration, sans nos guides informels nous n’aurions fait que flotter, pourvu que nous leur ayons transmis un peu de notre regard ébahi." Alexandra Faucheux, mai 2004

" Grâce à ces multiples facettes, cette ville ressemble à une mélodie des années 80 : elle essaye de donner le meilleur d’elle-même, bien que parfois, des avatars lui apportent un charme supplémentaire ou au contraire la rend piquante et dangereuse ! C’est une ville qui à mon goût pourrait être comparée à la boule à facettes des pistes de danse, elle reflète l’image avec des déformations : reflet de son passé et de son futur (ou à ce qu’elle aspire) par des interventions qui ont la même volonté : l’embellir avec des résultats différents tout en restant ludique." Iola El Mallah, mai 2004

" J’attends le moment où l’effet solaire n’est plus. L’artifice aléatoire de l’éclairage nocturne va jeter ses ombres sournoises ou belles sur la ville, les chemins, les murs. Dans ce quartier tranquille de Bucarest, je suis complice de la nuit et je commets des allers-retours entre les phares ahurissants du Boulevard Dacia et l’invite des rues attenantes qui me prennent comme à l’intérieur. Tourner. La rue me mène à son bout mais je me retrouve au point de départ. Concentrique ? Je me perds à intervalles réguliers et je tourne sans calcul dans le quartier. Avec crainte par moments (on m’a tellement prévenue)… Mais je sais que mon auberge est prise dans les même filets. Nous nous perdons ensemble.
De théâtre en théâtre, décors désinvestis ou décors en attente - en attente de quoi ? DE QUI, les acteurs le jour et les décors la nuit ; NON ; c’est gratuit. La ville est généreuse et dans sa doublure un monde en supplément s’offre aux promeneurs qui ont pris la peine.
Ils sont plusieurs à se promener. Et ce n’est pas toujours pour sortir le chien qu’ils parcourent les allées. Les petits commerces sur le boulevard (rôtisserie, bar) maintiennent une limite active, en éveil, et la vitesse de la circulation, adrénaline nécessaire au tempérament de la nuit. Nada Ghanem, avril 2004

" J'ai rencontré de vrais amis pendant cette semaine à Bucarest, j'ai appris beaucoup de choses avec eux, à travers leurs usages et pratiques de la ville. La ville m'a aussi enseigné beaucoup de choses quant au rôle des pouvoirs publics ; l'humilité vis-à-vis de l'histoire (finalement, on est peu de chose)... Je ne connaissais pas encore cette partie de la future Europe. La Roumanie est un point de rencontre entre Orient et Occident, un berceau culturel immense où les opposés s'attirent." Oliviane Dupont, mai 2004

Plus trois photos d’enfant dans le parc. En proposer une pour publication.

" A Bucarest, nous avons été surpris de découvrir la richesse architecturale de la ville, et en opposition de constater à quel point elle n'est pas entretenue et mise en valeur. Les traces de la période communiste, auxquelles ont ne peut échapper, sont le témoin brutal de terribles souffrances, et laissent la ville dans un triste état. La destruction des marques architecturales de cette période n’est sans pas la solution qui semble être davantage dans leur intégration à une structure urbaine plus ancienne et plus riche, qui subsiste. Néanmoins la priorité n'est pas là. D'un point de vue objectif, elle est déjà dans la remise en état des réseaux de fonctionnement de base (égouts...), et d'un autre point de vue, elle semble être dans la réhabilitation d'un pouvoir spirituel et religieux fort, qui servirait de "guide". Mais l’ampleur des projets de construction de la cathédrale n'est pas sans rappeler celle de constructions de l'époque communiste "tardive"." Hélène et Florent, mai 2004

"L'accueil tant au sein de l'école que dans la famille a été plus que chaleureuse et enrichissante ; cette atmosphère nous a permis d' aborder des sujets et de confronter des points de vue sur l'architecture, Bucarest, le monde, la politique, le futur, les peurs, les doutes, les envies, la vie...Un échange qui m'a permis de comprendre dans quel climat politique et social les étudiants rencontrés ont grandi, pourquoi ils en sont venus à l'architecture, et ce qui les motivent aujourd'hui dans cette voie. Le climat actuel est très violent et la vie future n'est pas facile, semble-t-il. Cependant après les évènements tragiques qu'à pu connaître la Roumanie ce pays est dans une phase de transition, c'est donc aujourd'hui plus que jamais qu'il faut la force et le courage de mettre en place les outils pour reconstruire, ou plutôt permettre une évolution de la ville, car j'ai eu l'impression que les initiatives sont rapidement bloquées, le projet difficile, dus à la "non clarté", "l'aveuglement", "la méconnaissance", il y aurait donc un énorme travail de défrichage. Il ne va pas sans dire que le mot que j'ai le plus entendu est celui de " corruption" (malheureusement il ne résonne pas seulement en Roumanie, en France aussi...), qui, elle est très lisible et su de presque tous ; les étudiants avec qui j'ai pu parler sont assez pessimistes sur l'avenir, certain d'entre eux sont marqués par une tristesse et la plupart veulent partir.
Ce voyage m'a beaucoup apporté et il y a beaucoup de choses à faire dans ce pays, cette ville ; cette transition dans laquelle se trouve ce pays le place dans une mouvance et une énergie particulière. J'ai l'impression qu'il faut agir vite avant que l'on ne se retrouve dans des situations que nous connaissons dans d'autres pays ex-communistes mais en se donnant les moyens d'avoir du recul sur les événements et sur son espace avant d'agir. " Caroline Carette, mai 2004

" Ce voyage à Bucarest a été pour moi une expérience très enrichissante et agréable aussi. Je commencerais avec la citation d’un ouvrage de 1976 : "l´abdication de la monarchie, la création d´un parti unique de la classe des travailleurs, la nationalisation des principaux moyens de production, les premiers plans quinquennaux, la proclamation de la République Socialiste de Roumanie, ainsi que l´élection de son premier président, le camarade Nicolae Ceaucescu ne constituent que quelques-uns des événements d´importance historique qui eurent lieu dans la capitale du pays. [....] avec une population qui dépasse de loin un million et demie d´habitants, avec une industrie d´un haut niveau technique, avec ses larges artères, ses impressionnants édifices construits pendant les années du pouvoir populaire et du socialisme, avec ses nombreux quartiers modernes, ses institutions d´enseignements et les lieux culturels-artistiques de grand prestige, le Bucarest d´aujourd´hui s´affirme comme une grande métropole, le principal centre politique, économique et administratif de la Roumanie.

[...] L´évolution historique de Bucarest, ses moments difficiles comme ses victoires s´inscrivent sur la chaîne de ses transformations, elle inspire aux contemporains la confiance en son affirmation, dans le couronnement de leur labeur, dans l´accomplissement de leurs aspirations les plus hardies et les plus patriotiques.

Bucarest est le miroir du pays, de ses réalisations et du prestige toujours plus grand de la Roumanie de nos jours[2]." Le texte est suivi de photos montrant Bucarest des années 1976 sous ses meilleurs côtés.

Ces affirmations peuvent nous étonner aujourd´hui, mais à cette époque les gens semblent avoir été si ce n’est persuadé tout au moins obligé de croire à cette vision de la ville. La transformation des vieux bâtiments en nouveaux immeubles a été décidée en pensant que c’était un bien pour la ville et ses habitants, avec des appartements plus clairs, plus propres, des toilettes avec chasse d´eau (au lieu de lieux secs), et tous les équipements à proximité, etc.

Aujourd’hui, le peuple Roumain a honte en constatant la situation effective : les interventions radicales n’ont pas seulement détruit des quartiers entiers de la ville, mais aussi et surtout sa structure principale. C´est un exemple inouï montrant jusqu´où peut aller un régime totalitaire. Et pour nous, il est difficile de comprendre jusqu’à quel point une seule personne (qui n’est en fait jamais entièrement seule) peut annihiler toute une composition urbaine. Le changement de Bucarest apparaît aux yeux des habitants que j’ai rencontrés comme une grande violation de la ville.

Trouver des solutions aux problèmes ainsi créés reste le travail de la nouvelle génération d’architectes et d’urbanistes, mais pour l´instant la situation politique n´est pas capable d´assurer un processus collectif. Et la question du financement reste un problème majeur.

Avant de partir à Bucarest, mes amis m´ont demandé ce que nous voulions faire ou voir là-bas. Car pour eux, Bucarest est une ville très laide, pleine de béton, sale, avec des voleurs, des tsiganes, des enfants mendiants et des chiens vagabonds partout. Mais, en flânant, j´ai réussi à trouver plusieurs coins agréables, des lieux avec de la verdure, des fragments de ville plutôt beaux, des bâtiments de qualité. C´est une ville avec moins d´ordures sur les trottoirs et voies de métro que Paris. Je n´ai rencontré aucun problème avec les habitants, ils ont été plutôt gentils et ouverts. En comparaison avec Paris, il y a une plus grande mixité des âges.

La structure de la ville même est extraordinaire. J’ai souvent eu du mal à comprendre tous ces assemblages et juxtapositions de bâtiments de diverses époques et toutes ces différences de hauteurs. En fait, à chaque moment, quelque chose de la ville m’a surprise.

L´organisation et la qualité du sol me semble être un des graves problèmes actuels. Les trottoirs et chaussées sont dans un très mauvais état, le nettoyage avec de l´eau est mal organisé si bien que la poussière se dépose partout, ce qui donne l’impression d’une ville sale. Un autre problème, commun à toute ville moderne, est celui de la circulation. Des " autoroutes" ont été tracées à travers la ville, le nombre de voitures ne cesse d’augmenter et elles sont garées partout, faute de places. Bucarest est une ville qui a besoin et mérite une approche architectonique très sensible, et j´espère qu´on va trouver des réponses à toutes ces nombreuses questions et qu´elle retrouvera peu à peu son ancienne gloire." Blanka Reznickova, mai 2004